L’art subtil du leadership : Avoir de l’impact et de l’influence

29-04-2024 | 8 lecture minimale | TJC Group Corporate

Warren Bennis affirme que “le leadership est la capacité de traduire une vision en réalité”.

Le maître Chan Fuchan Yuan dit : “Il y a trois éléments essentiels au leadership : l’humilité, la clarté et le courage”.

Nous manquerons d’espace pour décrire ce que les leaders mondiaux ou même les gens ordinaires ressentent à propos du leadership. Mais, dans sa forme la plus vraie et la plus simple, le leadership consiste à guider votre personnel, à lui permettre de travailler ensemble en groupe et en tant qu’individu, afin d’obtenir des résultats plus probants.

On dit toujours qu’une direction forte peut faire ou défaire une entreprise. Disposer d’une direction puissante et déterminée a toujours été la norme, et c’est devenu encore plus évident à l’époque actuelle.

Les gens pensent souvent que le leadership est une qualité innée ; cependant, ce n’est pas quelque chose que l’on est, mais quelque chose que l’on fait. Il s’agit d’une compétence que l’on peut apprendre et développer au fil du temps. Au cœur du leadership se trouvent les mentalités, qui s’expriment par des comportements perceptibles et conduisent à des résultats significatifs. Les compétences en matière de communication des dirigeants en sont un exemple. La direction communique-t-elle efficacement avec ses employés ou engage-t-elle d’autres personnes avec ses membres ? L’efficacité du leadership peut être évaluée, principalement, en se concentrant sur son comportement – car cela permet d’être plus objectif.

Plus les dirigeants sont empathiques et compatissants, plus les employés et les organisations prospèrent. Aujourd’hui, nous voyons plusieurs exemples de dirigeants ou de chefs d’équipe qui se montrent toxiques envers leurs employés et les membres de leur équipe – ce que nous, au TJC Group, désapprouvons totalement. Pour nous, il est impératif que nos employés soient traités avec respect et compassion.

Mais il y a un hic : il arrive que les personnes qui occupent la position de leader changent radicalement de comportement, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Il est souvent difficile de mettre le doigt sur la raison de ce changement ; cependant, l’une des clés pour comprendre ces changements de comportement est de se concentrer sur l’état d’esprit de l’individu. Au fil du temps, ils tendent à devenir plus conscients de leurs pensées et de leurs croyances, en se rapprochant complètement de leur moi authentique.

À vrai dire, il existe de nombreux contextes et de nombreuses façons d’exercer le leadership. Cependant, si l’on reprend l’analyse de McKinsey, près de deux cent mille personnes dans 81 organisations à travers le monde, ont déclaré que quatre types de comportements représentent au moins 89% de l’efficacité du management, à savoir

  • Travailler avec un état d’esprit permettant d’obtenir des résultats probants
  • Être solidaire
  • Une orientation et un talent pour la résolution de problèmes
  • A la recherche de perspectives différentes

Les dirigeants efficaces et déterminés sont ouverts à l’apprentissage, sachant qu’une situation qui fonctionne aujourd’hui pourrait ne plus être efficace demain. Le fait est que les stratégies créées par les responsables doivent refléter le contexte et le stade d’évolution de l’organisation. À cet égard, la santé de l’organisation est un élément clé : il peut s’agir d’un ensemble holistique de facteurs permettant aux organisations de croître et de réussir au fil du temps. En outre, si l’on adopte une approche situationnelle, il y a de fortes chances que l’on se concentre davantage sur les comportements pertinents qui rendent une organisation beaucoup plus saine.

Par essence, le management doit également développer des compétences qui peuvent l’aider à guider ses employés et l’organisation dans son ensemble. Cela permet de retenir les talents, de promouvoir une culture de travail saine et d’attirer de nouveaux talents.

Au sein du groupe TJC, du PDG à tous les chefs d’équipe, chacun s’efforce de promouvoir un environnement de travail sain et heureux. Le concept de microgestion est loin d’être une réalité dans notre organisation, et nous veillons à ce que chaque employé soit traité avec le plus grand respect et la plus grande compassion. En outre, les dirigeants du groupe TJC veillent à ce que les membres de l’équipe soient guidés correctement, non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan du développement de la personnalité et des compétences non techniques.

Au cours des décennies et des époques passées, les termes “leadership” et “management” mettaient l’accent sur l’expertise technique et la direction plutôt que sur d’autres aspects. La principale raison pour laquelle les compétences de leadership de la dernière décennie se sont concentrées sur les organisations traditionnelles de commandement et de contrôle de l’économie industrielle – où tout le monde était principalement et exclusivement préoccupé par la maximisation de la valeur pour les actionnaires.

Auparavant, les dirigeants jouaient trois rôles :

  • Le rôle des planificateurs – est axé sur l’élaboration d’une stratégie et sur la traduction de cette stratégie en mesures concrètes.
  • Les directeurs – ceux qui attribuent les responsabilités.
  • Contrôleurs – personnes chargées de veiller à ce que les employés accomplissent leurs tâches tout en respectant les plans et les stratégies établis.

Pour être honnête, il fut un temps où les styles de gestion traditionnels étaient révolutionnaires. Ils ont contribué à la création d’entreprises mondiales à grande échelle, améliorant matériellement et considérablement les conditions de vie au cours des quelque 200 dernières années. Cependant, il y a un délai de prescription pour tout – et au 21e siècle, les méthodes de leadership traditionnelles ont atteint leurs limites.

L’un des principaux inconvénients de cette approche est qu’elle ne garantit pas une main-d’œuvre heureuse. En effet, selon les rapports, 56 % des travailleurs américains affirment que leurs patrons sont toxiques, dans une proportion allant de légère à élevée. Le même rapport indique que 75 % des travailleurs déclarent que les relations avec leurs supérieurs constituent la partie la plus stressante de leur journée.

En ce 21e siècle et, bien sûr, pour les siècles à venir, il est devenu obligatoire d’adopter une approche de leadership fondamentalement nouvelle, plus efficace et plus inclusive, non seulement pour assurer le bien-être des travailleurs, mais aussi pour survivre dans l’environnement complexe des entreprises.

Assez controversée en raison de sa nomenclature, la nouvelle approche émergente du leadership est décrite comme le “leadership au service des autres”. L’idée de cette approche est assez simple : au lieu d’être un manager qui contrôle les gens, il faut adopter une approche qui consiste à être au service des personnes que l’on dirige. Elle se concentre sur la manière dont les dirigeants peuvent faire en sorte que les membres de leur équipe se sentent plus détendus et moins stressés au travail, contribuant ainsi à leur amélioration – sur les plans physique, émotionnel et cognitif. En fait, cette approche améliore les performances de l’équipe, ce qui se traduit par de meilleurs résultats pour l’entreprise. Vous voyez donc que, malgré sa nomenclature controversée, tout le monde y gagne.

Avec cette nouvelle approche plus efficace du leadership, les personnes qui occupent ce poste pratiquent l’empathie, la gratitude, la conscience de soi et bien d’autres compétences encore. Aujourd’hui, l’objectif principal est de créer des organisations agiles, centrées sur les employés et dotées de moyens numériques. Par conséquent, l’adaptation de l’approche du “leadership au service des autres” permettra aux dirigeants d’apprécier et de soutenir les membres de leur équipe – créant ainsi un filet de sécurité psychologique et permettant à ces derniers de collaborer, d’innover et de soulever des questions si nécessaire. Il est intéressant de noter que cela inclut la célébration des petites réussites sur la voie de la réalisation d’objectifs plus importants, l’amélioration du bien-être du personnel par le biais de discussions plus inclusives, etc.

Il est surprenant de constater que la responsabilisation des employés nécessite une approche de leadership un peu plus pratique. On dit que les dirigeants qui responsabilisent les membres de leur équipe par des méthodes telles que le coaching ont environ quatre fois plus de chances d’obtenir de meilleurs résultats que les entreprises concurrentes. Vous vous demandez pourquoi ? Eh bien, les dirigeants compatissants et déterminés ont l’avantage de prendre des décisions commerciales plus rapides.

Comme nous l’avons déjà mentionné, le leadership n’est pas quelque chose que l’on est, mais quelque chose que l’on fait. C’est une compétence qui peut être développée au fil du temps. Donc, si vous êtes un leader qui cherche à responsabiliser les membres de son équipe, voici cinq conseils rapides pour vous aider à démarrer…

Donner aux membres de votre équipe des règles claires (en faisant preuve d’empathie) sur les attributions et les responsabilités de chacun permet de contenir l’anxiété et le stress associés au travail. Cela permet aux équipes de rester concentrées sur leurs tâches principales.

L’un des principaux conseils pour renforcer le leadership est d’établir des rôles clairs. En fonction de leur expérience et de leur expertise, attribuez aux membres de l’équipe leurs tâches respectives – une personne donnée ayant le pouvoir de prendre certaines décisions.

Le micro-management est plus toxique que la personne qui micro-manage l’équipe. Il crée un sentiment d’inconfort et d’anxiété parmi les membres de l’équipe et sape leur confiance et leur enthousiasme. Quoi qu’il en soit, évitez de microgérer votre équipe.

Si vous avez délégué une tâche, donnez-leur le temps de l’accomplir. Bien entendu, si vous avez besoin d’une mise à jour sur une tâche particulière, vous pouvez vous adresser aux membres de l’équipe et leur demander avec compassion : “Pouvez-vous me donner une mise à jour sur cette tâche ? Il n’y a pas d’urgence”, ou “Puis-je vous demander de me fournir une mise à jour sur cette tâche”, etc.

En plus de guider les membres de votre équipe dans leurs tâches quotidiennes, il est tout aussi important de les aider à développer leur personnalité et leurs compétences en matière de communication. En tant que responsables, aidez vos employés à apprendre à avoir des conversations difficiles, à communiquer en interne et en externe, etc., afin qu’ils soient en phase avec la culture de l’entreprise.

En tant que dirigeant, il peut être difficile d’entendre le retour d’information de la part de vos subordonnés, mais c’est en réalité l’un des moyens les plus importants et les plus efficaces de vous assurer que vous êtes un dirigeant AUTORISANT. Gardez l’esprit ouvert et encouragez les autres, à tous les niveaux de votre organisation, à vous faire part de leurs commentaires sur l’efficacité et l’empathie dont vous faites preuve en tant que dirigeant, sur les points à améliorer, etc.

Le groupe TJC s’appuie sur sa vision et sa mission pour garantir un environnement de travail convivial, culturellement sain et amical. Voici ce que nos cadres supérieurs ont à dire –

La direction du groupe TJC
Nos dirigeants au sein du groupe TJC

Les bons dirigeants propulsent les organisations et leur personnel vers des sommets inimaginables. Et la nouvelle approche actuelle du leadership est bien plus efficace que les approches traditionnelles. La dynamique peut être complexe, mais d’innombrables études montrent des liens empiriques entre un leadership efficace, la satisfaction des employés, la fidélité des clients et la rentabilité.

Il est temps de dire adieu à l’approche traditionnelle et d’en adopter une nouvelle. Dans les prochains blogs, nous discuterons des stratégies pour un leadership efficace et plus encore.

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